Nous sommes arrivés à Nouméa vers 22h, les parents de Roy sont agglutinés à la vitre et nous font des signes. Nous n'avons pas pu les rejoindre de suite car il fallait encore récupérer nos valises et passer la douane. Roy a récupéré sa valise en premier et j’ai mis beaucoup plus de temps à trouver les miennes. Je ne les avais pas revu depuis toulouse du coup je me demandais dans quel état elles étaient et surtout si elles étaient là ….  Arrivée à la douane, ils m’ont demandé ce que j’avais à déclarer et comme je ne sais pas mentir, je leur ai fait la liste de ce que j’avais ramené de France et ils se sont fait un plaisir de saisir mon saucisson. La charcuterie importée est interdite sur le territoire ( enfin bon, je reste persuadée qu’ils ne l’ont pas mis à la poubelle). 

On finit par retrouver la famille de Roy vers 23h, je rencontre ses parents et son frère pour la première fois. Nous ne nous sommes pas attarder à l’aéroport  et sommes vite rentrés chez eux à une quarantaine de minutes de là. Il fait nuit, mais la lumière des phares me permet de deviner un paysage avec beaucoup de reliefs et une végétation abondante.

Vincent, l’ancien colocataire de Roy que j’ai connu en France, nous attendait chez eux  ce qui m’a permis de me sentir un peu moins perdue.  Vers 01h du matin nous regardions le tour de France en direct (  c'est-à-dire que c’est le début d’après midi en France ). Je suis allée me coucher en étant pressée d’être à demain pour voir quel paysage j’allais découvrir en ouvrant les volets.

Samedi 17 juillet : La journée a commencé bien tard pour moi car je me suis levée vers 2h de l’après midi, pas du tout remise du décalage horaire.  J’ai mangé un banh bao ; c’est une brioche vapeur vietnamienne remplie de choses bizarres mais très appétissantes. Je découvre la maison de la famille Pallas et je sais déjà que je vais y passer deux très bon mois.

Vendredi 16 juillet : arrivée à Osaka dans la matinée

Nous n’étions pas vraiment réveillés du coup je n’ai pas pu vraiment profiter de l’escale.  En plus, les passagers en transit n’ont pas accès à la totalité de l’aéroport. Ce qui est au fond n’est pas plus mal car nous aurions pu nous perdre…  Ici dépaysement total, une culture complètement différente, des gens qui paraissent sereins, des hôtesses de l’air maquillées comme des poupées mais revêtues de tenues traditionnelles, un aéroport immense construit sur une île.

Nous avons embarqués vers midi dans un avion « air calin  » , de la musique des îles dans les oreilles, des steewarts tout bronzés,  le vol a duré 8h. J’ai passé les quatre premières heures collée au hublot pour regarder l’océan et les îles du pacifique ensuite la nuit est tombée et mes paupières avec.

Jeudi 15 juillet 08h30 : arrivée à Amsterdam

Je me retrouve dans un tout « petit » aéroport… une ville !  Je me retrouve dans une foule d’étrangers  semblable à une fourmilière.  Nous nous baladons dans l’aéroport  pour faire passer le temps. Il y a de temps à autre des sculptures  originales qui se mêlent à l’architecture de l’aéroport, des pots de tulipes (évidemment), des hôtesses de l’air me rappelant mes barbies, des jeunes junky qui ne viennent pas aux Pays Bas pour le tourisme (enfin, à mon avis…) et des gens comme nous, pas tout à fait réveillés qui regardent tout ce beau monde circuler.

  Roy me fait découvrir le « burger King », il paraît que c’est mac do en mieux. Le sandwich était plutôt bon mais j’appréhendais de manger un mets aussi diététique avant un vol de 12h…

Nous avons embarqué à l’heure, accueillis par de superbes poupées barbies habillées en bleu ciel dans un avion qui me paraît immense. Roy et moi n’avions pas des places à côté. Nous avons tenté de négocier avec un japonais pour échanger sa place mais quand celui-ci s’est aperçu qu’il allait se retrouver à côté d’un bébé s’il acceptait, il a poliment décliné notre offre. Nous avons attendu que tout le monde soit rentré pour voir s’il n’y avait pas deux places libres  à côté et bingo, deux magnifiques places à côté du hublot, en bout de compartiment, c'est-à-dire pas de sièges devant nous et donc autant de place que nous le voulions pour étendre nos jambes, restaient libres !

Je n’ai pas vu le temps passé… entre les repas japonais servis (aussi bon que dans un restaurant), les écrans individuels où l’on peut regarder des films récents à n’importe quel moment et l’épaule de Roy qui me permettait de dormir très confortablement les 12 heures fut relativement courtes.

      


   Jeudi 15 juillet  05h20 : alors que je m’étais assoupie sur le lit, papa et Georgette sonnent à l’appartement. Nous avions prévu de faire nuit blanche mais ni l’un ni l’autre n’avons réussi à tenir le coup. C’est donc la tête dans le … que nous bouclons nos valises et décollons pour l’aéroport.
   Nous sommes arrivés à l’aéroport  vers  6h mais nous n’étions pas les seuls, une longue file d’attente se présentait devant nous pour pouvoir déposer nos bagages.  Nous disons au revoir à papa et Georgette et faisons la queue patiemment. Le temps passait plus vite que la queue n’avançait… nous sommes passés en prioritaire comme notre vol n’allait pas tarder à décoller.  Ayant pourtant prise toutes mes précautions (pas de soutien-gorge, pas de ceinture …) j’ai quand même réussi à me faire fouiller, ainsi que mon sac. C’est là que nous entendons « monsieur Roy Pallas et madame Maria Rouger sont attendus à la porte d’embarquement n°35 »,  un bon petit sprint et hop nous voilà dans l’avion !

Le vol jusqu’à Amsterdam dura 2h que nous n’avons pas vu passer comme nous l’avons passé à dormir.